Les portraits, entre ciel et terre
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l'absence de dessin, l'accès direct à une peinture légère, c'est une rencontre qui apprivoise. Elle interroge son modèle le plus souvent assis devant elle. Selon la personne, elle choisira un tâtonnement dans l'eau, le brou de noix ou l'acrylique, ou bien elle ira pétrir l'huile, comme une proposition de matière plus compacte. Peu à peu la relation avec le modèle se précise, s'approfondit dans la discrétion tout de même. Et voilà qu'elle laisse l'autre devenir lui-même.


Elle en saisit les lumières et les ombres, les mystères sont à peine effleurés, l'incarnation traduite et l'âme au bord d'une révélation.


Le regardeur retrouve la personne, lointaine ou proche, d'ici ou d'ailleurs. Il retrouve l'humain d'au-delà des frontières, présent, étrange peut-être, mais pas étranger.